Pour leurs partisans, les crédits pour la biodiversité pourraient libérer des milliards de fonds indispensables à la nature, mais les critiques craignent une répétition des scandales qui ont entaché d’autres approches de financement de la protection de l’environnement.
Payer pour se protéger forêts tropicales humides ou une indemnisation pour destruction de l'habitat est un domaine d'intérêt croissant, et l'échange de crédits de conservation sera abordé ce mois-ci lors du Sommet des Nations Unies sur la biodiversité COP16 de cette année en Colombie.
Le marché des crédits ou certificats de biodiversité – qui monétisent des activités prétendant protéger ou restaurer la nature – est nouveau, non réglementé et en proie à des craintes de « greenwashing ».
Les partisans affirment que les crédits pourraient compenser financièrement les dommages environnementaux causés par l’industrie, par exemple lorsqu’un projet minier ou routier affecte l’environnement.
Les entreprises pourraient au moins en théorie compenser les dommages en achetant des crédits auprès d'organisations qui soutiennent la nature et la biodiversité, par exemple en protégeant les zones humides ou en produisant du caoutchouc de manière durable. (Benjamin LEGENDRE, plus sur phys.org)