Le règlement sur les emballages et les déchets d'emballages (PPWR) de l'Union européenne indique clairement que le paysage des emballages alimentaires et des boissons sera très différent dans les années à venir. La directive vise à réduire les déchets d’emballages, à accroître l’utilisation de plastiques recyclés et à garantir que tous les emballages soient recyclables d’ici 2030 – une énorme victoire pour le développement durable. La prochaine décennie verra probablement des changements majeurs dans les types de matériaux utilisés dans les emballages, mais dans cet article, nous examinerons l'empreinte carbone de certaines des options d'emballage disponibles sur le marché aujourd'hui.
Le besoin d’emballages alimentaires durables est urgent
L'emballage représente 5 % d'énergie consommée dans le cycle de vie d'un produit alimentaire, ce qui en fait un facteur important de l'empreinte carbone de l'alimentation. Une personne type dans l’UE produit 189 kg de déchets d’emballage. Pire encore, les emballages alimentaires 80 % ne sont pas recyclables.
La plupart des gens savent que la pollution plastique constitue un problème grave. Cela tend à être au centre des conversations sur la réduction des déchets. Cependant, nos problèmes liés aux déchets d'emballage s'étendent bien au-delà du plastique : en fait, le papier et le carton représentent près de 40 % de déchets d'emballage dans l'UE.
Il ne fait aucun doute que l’emballage est essentiel pour nourrir la planète. L'emballage aide à protéger les aliments des contaminants nocifs et permet un transport en toute sécurité. Prolonge la durée de conservation des aliments et contribue à réduire le gaspillage alimentaire. À mesure que l’industrie agroalimentaire progresse, nous devons intégrer une réflexion sur le cycle de vie dans la conception et les décisions d’emballage afin de minimiser notre empreinte carbone et de promouvoir la circularité. Découvrez quelques options d'emballage populaires
Le paysage de l’emballage du futur pourrait être radicalement différent de celui d’aujourd’hui. Des entreprises du monde entier innovent avec des solutions entièrement circulaires, des matériaux d'emballage à base de matériaux biologiques et de nouvelles façons d'utiliser les plastiques recyclés.
Alors que le monde s’efforce de passer à un avenir plus durable, tous les efforts visant à atteindre le zéro émission nette comptent. Avec les bonnes données, vous pouvez prendre dès aujourd’hui des décisions éclairées pour réduire l’empreinte carbone de vos produits.
Examinons aujourd'hui quelques matériaux d'emballage courants.
Bouchon en plastique (PET)
Les coquilles en plastique ont une empreinte carbone relativement élevée de 7,78 kg CO₂e/kg. Du côté positif, le plastique PET est hautement recyclable… en théorie. Ce n’est pas parce qu’un article peut être recyclé qu’il le sera. Seuls 9 plastiques % jamais produits ont été recyclés.
Bouteille d'eau en plastique (PET) (1l)
Une bouteille d'eau en plastique a une fraction de l'empreinte carbone (0,31 kg CO₂e/kg) d'un bouchon en plastique. Bouchon en plastique
L'empreinte carbone du bouchon en plastique est relativement élevée (8,08 kg CO₂e/kg). Lorsque l’on réalise qu’il ne peut y avoir de bouteilles en plastique sans bouchons en plastique, il est clair que la production et l’utilisation effrénées de bouteilles en plastique posent problème.
Bouteille d'eau en verre (0,5 l)
L’encombrement d’une bouteille d’eau en verre de 0,5 L est plus de 3 fois supérieur à celui d’une bouteille d’eau en plastique de 1 L, en partie à cause de son poids plus élevé. A noter que dans certains pays européens le taux de recyclage du verre dépasse 90 %. Toutefois, le taux de recyclage total des matériaux verriers reste inférieur à 35 %.
Acier inoxydable
L'empreinte carbone de l'acier inoxydable, soit 6,15 kg CO₂e/kg, est nettement supérieure à celle d'une bouteille d'eau en plastique, mais reste inférieure à l'empreinte carbone d'un bouchon en plastique. C'est un choix prometteur pour ceux qui recherchent des solutions plus circulaires, car l'essentiel de son empreinte provient de la transformation.
Papier/carton (contact direct avec les aliments)
Le papier et le carton ont une faible empreinte carbone de 1,56 kg CO₂e/kg. Il représente 40 % de déchets dans l’UE et comprend 31 % du segment de marché mondial de l’emballage. Le papier et les emballages alimentaires en papier peuvent être recyclés au maximum 6 à 7 fois.
aluminium
Il existe une différence significative en termes d'empreinte écologique entre l'aluminium propre et l'aluminium recyclé, ce qui est commenté à juste titre dans cet article sur les efforts des compagnies aériennes pour devenir plus durables.
L'empreinte carbone de la tôle d'aluminium européenne d'origine est 10 fois supérieure à celle de la tôle recyclée : 6,63 kg CO₂e/kg, respectivement 0,66 kg CO₂e/kg. 98 % de canettes en aluminium recyclé sont recyclées en produits qui sont à nouveau recyclés, contre 60 % pour le verre et 20 % pour le PET, faisant de l'aluminium recyclé un choix prometteur pour certains cas d'utilisation. (Co2AI)