Le Green Deal européen, adopté en 2020, représente un ensemble d'initiatives politiques de la Commission européenne dont l'objectif principal est d'atteindre la neutralité climatique pour l'Union européenne (UE) d'ici 2050. Le plan comprend une évaluation de toutes les mesures législatives existantes de la perspective de leur impact sur le climat et l’introduction de nouvelles législations liées à l’économie circulaire, à la rénovation des bâtiments, à la biodiversité, à l’agriculture et à l’innovation. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a qualifié cet accord de « moment d'homme sur la lune » pour l'Europe. Le 13 décembre 2019, le Conseil européen a décidé de poursuivre la mise en œuvre du plan, mais avec une exception pour la Pologne. Le Parlement européen a ensuite exprimé son soutien à l’accord le 15 janvier 2020 et a demandé des ambitions plus élevées. L'année suivante, la loi européenne sur le climat a été adoptée, stipulant que les émissions de gaz à effet de serre devraient diminuer de 55 % d'ici 2030 par rapport à 1990. Le paquet législatif « Fit for 55 » est un vaste ensemble de lois planifiées détaillant comment l'UE entend atteindre ce but.
La stratégie de la Commission européenne sur le changement climatique, lancée en 2020, vise à atteindre zéro émission nette de gaz à effet de serre d'ici 2050, dans le but de démontrer que les économies peuvent croître sans augmenter l'utilisation des ressources. En outre, le Green Deal comprend des mesures visant à soutenir les pays fortement dépendants des combustibles fossiles afin qu’ils ne prennent pas de retard dans la transition vers les sources d’énergie renouvelables. La transition écologique devient ainsi une priorité pour l’Europe, les États membres de l’UE s’engageant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2030 par rapport à 1990 et à devenir climatiquement neutres d’ici 2050.
En juillet 2021, la Commission européenne a présenté le paquet législatif « Fit for 55 », qui définit les principales lignes directrices pour l'avenir du secteur automobile, notamment l'obligation selon laquelle toutes les voitures neuves vendues dans l'UE à partir de 2035 doivent avoir zéro émission.
Par rapport à l'Accord de Paris, il y a eu une réduction des émissions de l'UE de 25 % entre 1990 et 2019, alors que l'objectif de 55 % basé sur 1990 est en réalité une réduction de 40 %, qui peut être calculée à l'aide de la formule : (0,55 – 0,25) / (1 – 0,25) = 0,40 = 40 %. Selon le rapport sur les émissions 2020 du Programme des Nations Unies pour l'environnement, atteindre l'objectif de l'Accord de Paris d'une augmentation de la température de 1,5°C (avec une probabilité de 66 %) nécessite une réduction mondiale des émissions de CO2 de 57 % d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 2019, ce qui est nettement supérieur à l’objectif 40 % de l’Accord vert européen. Cet objectif de réduction des émissions de 57 % d’ici 2030 représente une réduction mondiale moyenne, les économies avancées devant y contribuer encore davantage. (Co2AI)