La chaleur extrême qui a récemment frappé les États-Unis est un signe clair du changement climatique. Mais la hausse des températures n’est pas due uniquement aux étés chauds. Le changement climatique contribue à la propagation des infections pharmacorésistantes. Et ce qui est inquiétant, c’est que les médicaments que nous utilisons pour combattre ces agents pathogènes perdent de leur efficacité.
La résistance aux antimicrobiens, ou RAM, survient lorsque des bactéries, virus et autres agents pathogènes évoluent pour résister aux effets des médicaments, ce qui rend les infections courantes plus difficiles à traiter et augmente le risque de propagation de maladies, de maladies graves et de décès. Des données récentes relient la RAM à près de 5 millions de décès par an, bien plus que le sida et le paludisme réunis. D’ici 2050, davantage de personnes mourront d’infections résistantes aux médicaments que d’aujourd’hui du cancer.
Le changement climatique accélère la propagation de ces superbactéries et crée des conditions favorables à la croissance et à la propagation des agents pathogènes. Des températures plus élevées peuvent augmenter la vitesse à laquelle les bactéries et les virus se reproduisent, élargir la gamme d’habitats propices aux agents pathogènes et même augmenter les chances de transfert de gènes entre bactéries, conduisant à des souches plus robustes de microbes résistants aux médicaments. (Howard Dean, plus sur thenationalherald.com)