Et en même temps tellement compliqué que personne ne l’a encore bien compris. Les élections européennes ont renforcé les forces qui considèrent la politique climatique comme un luxe superflu et affaibli celles pour qui la politique climatique est une question clé. En conséquence, le débat sur le climat risque de tomber dans un schéma similaire à celui sur la guerre en Ukraine, où les débatteurs ne savent souvent pas comment utiliser des termes comme « livre sterling chaud » et « sympathisant de Poutine ».
Dans les débats sur le climat depuis des années (depuis qu’ils existent, en fait), on a remarqué que ce qui n’est souvent qu’un alarmisme climatique déguisé en compétence climatique. Quiconque remet en question, voire conteste les arguments alarmistes habituels, est rapidement qualifié de détracteur du climat, voire de négationniste du climat. Et quand l’argument « Mais il s’agit de l’avenir de la planète ! » « Pour la survie de l’humanité ! », il devient désespéré de prendre la position inverse. Qui veut risquer la survie de l’humanité ? (Thomas Brussig, article complet sur Berliner-zeitung.de)