Les méthodes d'élimination du dioxyde de carbone (CDR) varient en termes d'approche, d'impact, de préparation et de coût, depuis la plantation d'arbres jusqu'à l'épandage de poussière de roche silicatée sur le sol. Le deuxième rapport « State of CDR », mené par une collaboration d'institutions scientifiques d'Europe et des États-Unis, vise à résumer la situation actuelle du monde en matière d'élimination du CO2 de l'air.
Le rapport couvre tout, depuis le nombre de tonnes actuellement « extraites » de l'atmosphère et stockées jusqu'au développement des subventions de recherche, aux politiques et à la couverture médiatique.
Les scientifiques sont clairs sur le fait que les pays doivent réduire leurs émissions le plus rapidement possible pour atteindre leurs objectifs climatiques.
Mais utiliser les CDR pour compenser les émissions difficiles à éliminer complètement, comme le méthane provenant de la culture du riz, sera « nécessaire » si le monde veut atteindre zéro, selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). (Plus sur carbonbrief.com)